Catherine CYSSAU

« Les frontières de l’intériorité »

Lundi, tous les quinze jours, de 14h30 à 16h00.

Comment solliciter des modalités d’intériorisation et de disposition d’une temporalité interne ? Cette question sera reprise dans la perspective des topiques intrapsychiques et du rôle topique de l’espace potentiel. Les frontières peuvent déterminer une certaine stabilité fictionnelle de l’intériorité. Dans l’hystérie, le corps étranger de l’inconscient franchit une frontière. D’autres frontières ont leurs lignes au centre : clivage du moi ou clivage de soi. La ligne frontière peut être incertaine ou cicatricielle. Les troubles des limites et leur champ projectif, traumatique, somatique conduiront à repenser les voies d’investissement et de désinvestissement par la répétition, l’impuissance et la puissance, l’illusion et la réalité, la dissociation et la conscience, le semblant et le vrai. Comment la capacité de changer de lieu vient-elle dégager du destin et conduire, dans ces cas, ce que veut dire le fait de pouvoir être en vie au monde ?

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